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04/06/2012
Publications économiques

Maroc : 2012, une année délicate

Maroc : 2012, une année délicate
PANORAMA MAROC

Le «printemps arabe» a été plutôt «doux» au Maroc, comparé à ce qu’il provoque encore dans d’autres pays de la région. Cela tient au rôle du roi, Commandeur des croyants, mais aussi au fait que les dirigeants marocains ont cherché à anticiper la montée des mécontentements.
Aujourd’hui, le pays peut se prévaloir d’un endettement extérieur gérable et d’un secteur bancaire solide et dynamique.

Mais, en dépit de réels progrès économiques et sociaux, en dépit des atouts qu’il tire des phosphates, du tourisme et de meilleures infrastructures, le Maroc reste un pays rural, pauvre et insuffisamment diversifié.

Fortement tributaire des matières premières, l’économie marocaine est encore fragile. De moins bonnes récoltes qu’en 2011 et la détérioration de la conjoncture de l’Union européenne, son principal partenaire économique et commercial, pèsent sur sa croissance qui pourrait être limitée à quelques 3% en 2012. Et les entreprises jugent excessives les délais de paiement dans un pays où la rareté du crédit, élément moteur pour les PME, constitue un obstacle.

Base et tremplin vers le continent africain, le Maroc bénéficie d’une note A4 de Coface, l’une des meilleures de la région. Mais il lui reste à relever trois grands défis : l’éducation, la santé et la corruption. Beaucoup dépendra de la mise en oeuvre de la nouvelle constitution, de l’attitude du gouvernement dirigé par le leader du Parti de la justice et du développement, le PJD (islamiste modéré), et d’une plus grande justice sociale. Autrement dit d’une réduction de la pauvreté, des inégalités et du chômage.

 

LA SENSIBILITÉ ÉCONOMIQUE MUSULMANE EST LIBÉRALE

Pour Remi Genevey, directeur stratégique de l’Agence française de développement (AFD), le Maroc a fait de notables progrès ces dix dernières années. Mais le pays reste pauvre et rural. Et ses grands défis demeurent : l’éducation, la santé et la corruption.

 

DIAGNOSTIC ÉCONOMIQUE : UNE CROISSANCE LIMITÉE À QUELQUES 3% EN 2012

Encore insuffisamment diversifiée et tributaire du cours des matières premières, l’économie marocaine reste fragile, selon Pierre Paganelli du département risque pays de Coface.

 

SECTEUR BANCAIRE : LE PREMIER D'AFRIQUE DU NORD

L’industrie bancaire marocaine ambitionne de devenir un «hub financier» régional cette année, souligne Mamoun Tahri-Joutei, responsable intelligence économique de BMCE Bank.

 

COLLOQUE COFACE DU 10 MAI 2012 À CASABLANCA

Pour Mohamed Berrada, président du centre de recherche Links, il va falloir privilégier un développement qualitatif plutôt que la croissance. Les autres intervenants ont, tous, souligné la nécessité de diversifier l’économie, certains plaidant pour une intégration régionale.

 

TÉMOIGNAGES DE 6 ENTREPRISES

Appartenant à des secteurs très différents, les entreprises interrogées mettent en avant la position géostratégique du Maroc et une population, jeune, de plus en plus qualifiée.

 

L'ARBITRAGE DES RISQUES MAROCAINS PAR COFACE

A l’image du tissu économique marocain, les risques Coface sont diversifiés en termes de taille et de profil d’acheteurs couverts, souligne Olivier Foulonneau, arbitre Coface.

 

COFACE SERVICES MAGHREB

La filiale de Coface au Maroc, dirigée par Jean-Marc Pons, est au service des entreprises qui veulent aborder le marché marocain en toute connaissance de cause et en toute sécurité.

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